Les compléments alimentaires ont le vent en poupe mais le grand public ne sait pas vraiment pourquoi ils sont bons pour la santé, lesquels choisir, à quelle régularité et pour quelle raison il faut les utiliser avec prudence. Après avoir abordé dans un précédent article l’intérêt pour nous tous de nous adapter au rythme des saisons afin de préserver notre santé, voici une sélection de compléments alimentaires d’origine naturelle dont les nutriments ont une efficacité reconnue sur l’efficience du système immunitaire.
Toutefois, si vous êtes une femme enceinte, si vous souffrez d’une maladie auto-immune ou/et suivez un traitement médicamenteux, demandez conseil à un professionnel de santé avant d’utiliser un complément alimentaire car certains d’entre eux diminuent l’assimilation des principes actifs des médicaments et d’autres augmentent leurs effets : ce qui est d’origine naturelle n’est pas forcément sans danger…
J’aborde dans cet article quelques notions clefs sur la nutrition qui vous pemettront d’y voir plus clair dans la marée des termes techniques employés pour en parler.
Dans « Pour aller plus loin » vous trouverez la liste des ouvrages que j’ai utlisés pour écrire cet article
Les plus pressés pourront aller directement à « Des compléments alimentaires pour vous accompagner toute l’année ».
INTRODUCTION
Si nous savons tous que les sols, les nappes phréatiques, les océans – même les eaux de pluie, sont pollués et que les terres sont moins fertiles, nous savons moins que pour les mêmes raisons, et à force d’opérer des croisements et des manipulations génétiques pour produire plus et conserver plus longtemps les fruits et légumes, nos aliments contiennent beaucoup moins de nutriments qu’auparavant. A titre d’exemple, une pomme achetée aujourd’hui contient 100 fois moins de vitamines qu’une pomme d’il y’a 50 ans. Manger équilibré et varié ne suffit donc plus à nous fournir en quantité suffisante en sels minéraux et vitamines indispensables à notre santé. Les compléments alimentaires représentent ainsi un supplémént intéressant à notre alimentation.
Toutefois, comme vous pouvez le lire sur les paquets, il faut les « utiliser dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain ». En effet, si les suppléments apportent des nutriments essentiels, ils ne sont pas pour autant des médicaments et encore moins des potions magiques qui vous exempteraient d’avoir une attitude responsable envers votre santé. Si vous mangez trop gras, trop sucré, que votre alimentation contient souvent des pesticides et que vous êtes sédentaire, ils ne changeront rien à l’arrivée tôt ou tard dans votre vie de maladies chroniques devenues courantes : diabète de type gras, maladies cardio-vasculaires, dépression, etc. Car si dans nos pays dits « développés » on ne meurt plus de faim, on a inventé une nourriture qui a long terme rend malade et tue : un décès sur cinq serait lié à la malbouffe…
C’est donc dans une démarche préventive et associés à une hygiène de vie saine que les compléments alimentaires vous permettront d’améliorer le fonctionnement de votre système immunitaire. « Alimentation saine et équilibrée » ne veut pas dire drastique mais basée sur un minimum de bon sens = n’hésitez pas à vous faire plaisir de temps en temps. D’ailleurs en diététique énergétique chinoise, l’une des premières règles que l’on enseigne est celle du repas de fête : nous devrions tous faire un à deux repas de fêtes par semaine, car notre organisme est comme une voiture de course : il a besoin d’être poussé de temps à autres afin de dégripper tous ses rouages. C’est ce que la science moderne a découvert récemment et nomme « hormèse ».
LE SAVIEZ-VOUS ?
La médecine traditionnelle chinoise prend en compte l’incarné, c’est-à-dire ce qui est observable (= la face Yin du monde : corps, objets, nutriments, atomes, etc.) mais aussi le subtil (= la face Yang du monde : les énergies) qui par définition n’est pas visible, même au microscope. On lit régulièrement des études faites en laboratoire prouvant par « A + B » que les légumes bio n’apportent que peu de nutriments supplémentaires par rapport aux légumes poussant à l’aide de pesticides. C’est vrai si l’on ne prend en compte que ce que nous permettent de voir les microscopes, mais si on prend en compte le subtil, c’est bien différent… Prenons par exemple une pomme : entre celle qui a poussé sur un arbre traité aux pesticides, et donc qui n’aurait pu sans eux résister aux attaques de bactéries et autres ravageurs, et une pomme provenant d’un arbre qui a résussi à faire face aux intempéries et aux maladies sans l’usage d’intrans, croyez-vous vraiment que la pomme à la plastique parfaite qui brille sur l’étale du marché vous apportera une énergie et des nutriments d’aussi bonne qualité que celle d’une petite pomme un peu cabossée qui a poussé sur un arbre résilient ?
Si cette logique basée sur le bon sens vous paraît cohérente, vous comprendrez alors que plus ce que l’on mange est bon, moins on a besoin d’en manger. « Manger mieux » vous permettra de faire beaucoup d’économies.
LA NUTRITION : LEXIQUE
Vitamines, acides aminés, tryptophane, zinc, etc. Difficile de s’y retrouver derrière cette avalanche de termes qui peuplent les articles et reportages sur nos besoins alimentaires. Le grand public ne sachant pas vraiment « à quoi ça sert tout ça », j’ai décidé de vous présenter très rapidement les bases de la nutrition à travers un petit lexique.
Nutriment : substance provenant de nos aliments qui, une fois digérée puis absorbée est utilisée par nos cellules pour assurer la croissance, le fonctionnement, la réparation des tissus et apporter de l’énergie.
Les nutriments essentiels à une bonne santé se divisent en 6 groupes bien distincts. 3 sont appelés nutriments majeurs ou macronutriments (glucide, lipides, protéines) et constituent la plus grande partie de ce que nous consommons. Les vitamines et les minéraux (4è et 5è groupe), sont pour leur part essentiels à l’homéostasie (= le processus de régulation du corps par lequel votre organisme résiste aux changements et conserve un état d’équilibre). L’eau resprésente à elle seule le 6è groupe, il compose au moins 60% du volume de nos aliments.
ATP (Adénosine triphosphate) : la plupart des nutriments que nous ingérons sont transformés en ATP, l’énergie chimique qui permet aux cellules de notre corps de fonctionner. Les ATP sont générées grâce au travail quasi alchimique de la digestion et de la respiration. Elles sont comme le carburant de notre voiture que l’on obtient après raffinage du pétrole brut (notre alimentation).
Vitamines : ce sont des substances organiques nécessaires au métabolisme de notre organisme. C’est grâce à elles que nos cellules peuvent utiliser les nutriments contenus dans notre alimentation. Ainsi, contrairement à ce que l’on pense, la vitamine C ne donne pas d’énergie à notre corps, elle permet simplement à nos cellules de tirer l’énergie des nutriments qui sont mis à leur disposition.
Si notre organisme est capable de transformer des nutriments en vitamines, la plupart d’entre elles ne sont pas élaborées par celui-ci et doivent être obtenues par le biais de notre alimentation. Comme aucun aliment ne contient toutes celles qui nous sont indispensables, il faut manger varié. Mais au fil des décennies, nos aliments sont devenus de plus en plus pauvres en nutriments… Les compléments alimentaires permettent de pallier ces carences en vitamines.
Minéraux : indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, les minéraux interviennent dans une large gamme de fonctions : minéralisation, contrôle de l’équilibre en eau, systèmes enzymatiques et hormonaux, systèmes musculaire, nerveux et immunitaire. On les divise en minéraux majeurs (calcium, magnésium, phosphore…) et oligoéléments (fer, zinc, cuivre, sélénium…).
Protéines : « Les protéines servent d’éléments de base à toutes les cellules du corps. Elles sont particulièrement abondantes dans les muscles. Les protéines représentent 20 % du poids du corps, mais 75 % du poids des muscles. Les enzymes et certaines hormones nécessaires au fonctionnement du corps font également partie de la famille des protéines. Le rôle essentiel des protéines est de constituer l’architecture des cellules, d’assurer leur fonctionnement et de permettre les contractions des muscles. » VIDAL
On ajoutera qu’elles ont différentes fonctions qui peuvent les faire classer en : protéines de défense (= les anticorps libérés par les cellules immunitaires qui s’attaquent aux substances étrangères dont font partie les virus), protéines de transport (comme l’hémoglobine qui permet le transport de l’oxygène dans le sang), protéines de communication (comme les citokynes qui assurent les communications entre les cellules du système immunitaire ou encore l’insuline qui agit sur son recepteur pour réguler les niveaux de sucre dans le sang), etc.
Acides aminés : Les acides aminés sont des molécules qui entrent dans la composition des protéines grâce à leur assemblage (comme les briques d’un mur) par des liaisons que l’on appelle peptidiques. Contrairement aux glucides et aux lipides, les acides aminés ne sont pas stockés par l’organisme. Parmi les 20 acides aminés, 9 sont dits essentiels car l’organisme ne sait pas les fabriquer : ils doivent donc obligatoirement être apportés par l’alimentation. Lorsque celle‐ci n’est pas adaptée ou dans des situations particulières de l’organisme, il est alors judicieux de compléter les apports par des compléments alimentaires contenant ces acides aminés.
Plantes adaptogènes : ces plantes contiennent des substances pharmacologiques qui induisent dans notre organisme un état de résistance contre des agresseurs de différente nature (physiques, chimiques ou biologiques) permettant de contrebalancer les signaux de stress et de s’adapter à un effort exceptionnel. Elles ont donc un effet anti-âge et stimulent le système immunitaire. Parmi elles on trouvre le curcuma, le ginseng, le romarin, la maca…
BON POUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?
Certaines plantes regorgent de vitamines et de minéraux qui permettent d’affiner la fonction immunitaire, d’améliorer la production d’anticorps et d’atténuer l’inflammation. Ainsi, le magnésium réduit les états inflammatoires, diminue le stress et la fatigue en facilitant l’élimination des déchets qui s’accumulent dans notre organisme, améliore l’efficience des lymphocytes T (source) ; le sélénium motive le fonctionnement de la glande thyroïde qui produit des hormones stimulant notre métabolisme et agissant sur le cœur, le foie, les muscles, les os…
En ce qui concerne le zinc, cet oligo-élément améliore le fonctionnement des globules blancs, diminue le stress oxydant ainsi que l’inflammation chronique, à l’origine des maladies cardiovasculaires, du cancer et du diabète. On considère qu’après 65 ans près de 30% des personnes manquent de zinc. « Lorsque vous enlevez le zinc, les cellules qui contrôlent l’inflammation semblent s’activer et répondre différemment ; cela favorise encore plus d’inflammation » dit Emily Ho, de l’université de l’Oregon, qui a conduit une étude sur ce sujet. » (source)
D’ailleurs encore aujourd’hui 50 % des petites molécules mises sur le marché pour le traitement des cancers, et les médicaments les plus efficaces pour soigner la grippe ou le paludisme, sont encore extraites ou dérivées de plantes. Lire un article à ce sujet.
Pourtant une polémique est née à l’encontre des plantes et huiles essentielles aux vertues anti-inflamatoires à la suite d’un avis de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Voici à ce sujet un excellent article basé sur l’opinion d’experts qui vous permettra de vous rassurer à ce sujet. La première information a été relayée abondamment, dommage que la deuxième soit restée dans l’oubli…
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les vitamines sont désignées par des lettres qui indiquent l’ordre de leur découverte ! La vitamine B en compte 12 différentes. On leur a depuis attribué des noms qui font la joie des amateurs de scrabble, comme la pyridoxine (vitamine B6).
DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES POUR VOUS ACCOMPAGNER TOUTE L’ANNEE
Voici une liste non-exhaustive de compléments alimentaires d’origine naturelle qui facilitent l’efficience du système immunitaire. La nature regorge d’autres plantes – nous sommes nés sur une planète formidable – mais les citer toutes nécessiterait la rédaction de plusieurs volumes, c’est pourquoi j’ai listé quelques ouvrages en fin de texte qui permettront aux plus curieux d’aller plus loin.
On ne le répétera jamais assez : les compléments alimentaires ont des propriétés puissantes, alors si vous êtes enceinte ou suivez un traitement médicamenteux, demandez avis à un professionel de santé avant d’en utiliser.
• Moringa : l’ayurvéda reconnait aux feuilles de ces arbres des vertus pour combattre plus de 300 maladies. Les ONG l’utilisent pour lutter contre la malnutrition car elles contiennent des vitamines A, C (7 fois plus que les oranges) et E, des minéraux (potassium, calcium, fer), et 8 des 9 acides aminés essentiels au corps humain, notamment la célèbre tryptophane qui permet la production de serotonine, cette hormone du bien-être ou encore de dopamine, une hormone qui stimule l’attention, la mémorisation, le sommeil, la cognition ainsi que la motivation. C’est également une très bonne source de protéines qui ont les mêmes valeurs nutritionnelles que la protéine animale, ce qui est rare chez les plantes. Si on ajoute à cela sa haute teneur en fer, vous comprendrez mieux pourquoi elle est indispensable aux végétariens et aux vegans. Il ne lui manque que la vitamine B12 pour être parfaite !
Prenez bien la moringa produite exclusivement à partir des feuilles du Moringa oleifera.
• Spiruline : il s’agit d’une algue d’eau douce. C’est un produit bien connu des végétariens et des vegans car il contient entre autres du fer et de la vitamine B12 que l’on trouve normalement dans les protéines animales. Rappelons que la vitamine B12 est vitale pour la division cellulaire et le système nerveux et qu’on la trouve principalement dans les abats, la viande, les œufs, les produits laitiers, les crustacés. Certains produits d’origine végétale en contiennent, comme le miso ou la levure de bière. Toutefois, des scientifiques (mais pas tous) considèrent que cette vitamine ne peut pas être absorbée par l’organisme sous sa forme végétale. Alors si vous êtes végétarien ou vegan, sachez que la carence en vitamine B12 se manifeste par de l’anémie (pâleur, faiblesse des membres) ainsi que des troubles neurologiques (engourdissement, perte d’équilibre, confusion, etc.) ; autant de raisons pour demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien afin d’en avoir le coeur net. + d’info sur le site de Passeportsanté
Comme nous l’avons vu, la spiruline contient beaucoup de fer :⚡si vous avez un taux de ferritine élevé, la spiruline n’est probablement pas faite pour vous.
• Chlorure de magnésium : notre alimentation est devenue déficiente en ce minéral pourtant essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Connu surtout pour son action relaxante sur le système nerveux et ses vertues antistress, il participe aussi à 300 fonctions métaboliques dont la production d’énergie, la fixation du calcium sur les os, la synthèse de l’ADN. On a même remarqué qu’il pouvait aider à lutter contre les problèmes d’acnée. En médecine chinoise ses effets sont liés au travail énergétique du méridien du gros intestin, celui sur lequel on trouve les points d’acupuncture du lâcher-prise. Rappelons que lorsqu’on est constipé, notre gros intestin continue de compresser les selles, extirpant d’elles des toxines qui sont renvoyées dans la circulation sanguine… On comprendra alors mieux pourquoi les qualités laxatives du chlorure de magnésium s’avèrent être essentielles pour l’organisme.
On préconise habituellement de faire une cure d’une semaine en mélangeant 20gr de sel de nigari (= chlorure de sodium d’origine marine) dans un litre d’eau que l’on boira à raison d’un verre/jour. Dans de rares cas il peut occasionner une diahrrée passagère, il faudra alors arrêter la cure. On prendra toujours gare à consommer dans la même journée 1 c.a.s de levure de bière (voir plus bas le paragraphe qui lui est dédié) car le corps a besoin de vitamines B pour assimiler pleinement le magnésium marin.
Les femmes enceintes, les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou de maladie chronique devront éviter son emploi sans l’aval de leur médecin.
Par ailleurs, si vous avez l’habitude d’utiliser des compléments alimentaires, sachez que beaucoup d’entre eux contiennent déjà du magnésium : pour ce produit comme pour les autres, un usage excessif ou trop prolongé risque de se retourner contre vous.
Bonus : mettez-en une poignée dans votre bain pour profiter de ses vertues decontractantes.
• Fruits de l’églantier ou Rosier sauvage (Cynorrhodon) : on en trouve beaucoup en Europe, vous en avez tous vu sur les chemins de campagne. Si vous n’en ramassez pas, vous pourrez en trouver sous forme de poudre dans les magasins spécialisés. Son intérêt majeur réside dans le fait qu’il contient beaucoup de vitamine c (à poids égal il en contient 20 fois plus que l’orange). La vitamine C est essentielle au bon fonctionnement de votre système immunitaire, à l’entretien de votre mémoire, etc. Un moyen simple de savoir si vous êtes carencé consiste à observer la pointe de vos doigts, juste avant vos ongles. Si vous avez de petits lambeaux de chair qui se détachent, c’est généralement la preuve qu’il faut reconstituer vos stocks.
Beaucoup d’autres compléments en contiennent ; citons le fameux acérola et le moins connu camu camu qui, à poids égal, contient 40 fois plus de vitamine C qu’une orange.
• Ginseng : cette plante adaptogène qui veut dire « Homme-racine » en chinois est considérée dans leur médecine comme une plante tonifiante qui, utilisée en hiver, fortifie le Qi (l’énergie). On lui prête la qualité de lutter contre la fatigue, la perte de mémoire, l’éxcès d’activités oniriques, l’impuissance (on dit d’ailleurs là-bas que c’est la plante de l’homme), les vomissements, etc.
La science moderne lui reconnaît également de nombreux atouts comme celui d’être un stimulant de la fonction cérébrale, un anti-inflammatoire, un antioxydant. Elle est aussi un excellent appui pour ceux qui suivent un traitement contre le cancer (elle permet d’inhiber la propagation des cellules cancéreuses), contre le diabète, les maladies neurogénératives…
Cette plante sera une alliée de choix de votre hiver si elle est indiquée pour vous car la liste est longue des contre-indications qui la concernent : gêne toracique, dyspnée avec toux, rougeur des yeux, constipation, etc.
• Maca : surnommée « ginseng andin » car cultivée sur les plateaux péruvien de la Cordillère des Andes, les racines de cette plante adaptogène contiennent des nutriments majeurs pour votre organisme : zinc, protéine, fer, magnésium, etc. On lui reconnaît des vertues stimulantes et antistress.
Elle contient beaucoup de zinc, ce minéral qui participe à la lutte contre le stress oxydatif, et améliore la prolifération des lymphocytes T, permettant de faire face plus efficacement à une infection. Les végétariens et végétaliens, mais également les personnes âgées, les femmes enceintes, et les personnes atteintes d’inflammation du système digestif (maladie de Crohn par exemple) sont les plus touchés par une carence en zinc et, après avoir demandé avis auprès de leur médecin, trouveront probablement dans cette superplante un complément alimentaire de choix.
– Vitamine D3 : Comme les bienfaits de cette vitamine sont nombreux, on s’attardera simplement ici sur le fait qu’elle facilite la fixation du calcium par les os, améliore l’humeur ainsi que le fonctionnement du système immunitaire.
Les deux meilleures sources de vitamine D3 sont l’exposition au soleil (90% des apports) et la consommation de poissons gras. Pour ce qui est du soleil, une exposition en été de 15 à 30 minutes suffira à produire une grande quantité de vitamine D, car ce sont les UVB des rayons solaires qui permettent à une vitamine D préformée stockée dans notre épiderme de se transformer en vitamine D3. Or période de canicule et d’indice UV très élevé, si vous avez la peau foncée il vous faudra vous exposer plus longtemps ; si vous avez la peau très blanche et sensible aux rayons, l’exposition devra être réduite.
Par ailleurs, plus on est éloigné de l’Equateur et plus la quantité d’UVB est bloquée par l’atmosphère ; de plus, en hiver, les rayons du soleil ne génèrent plus de vitamine D au contact de votre peau. Les gens habitant en France métropolitaine – et encore plus ceux qui sont en surpoids – ont donc tout intérêt à incorporer des suppléments de vitamine D dans leur alimentation pendant la saison froide.
Pourtant, les bienfaits des rayons du soleil ne se réduisent pas uniquement à leur action sur la production de vitamine D par notre organisme. Ils sont également bons pour le moral et donc pour notre santé. D’ailleurs, les personnes âgées et celles atteintes de dépression saisonnière auront tout intérêt à s’exposer le plus souvent possible aux rayons du soleil (moins cher que de s’acheter des lampes de luminothérapie, même si celles-ci représentent un intérêt réel quand le temps est nuageux). Ne sous-estimons pas la puissance d’une lumière qui peut parcourir 152 millions de kilomètres…
Pour ce qui est des compléments alimentaires contenant de la vitamine D3, vous en trouverez en grande quantité dans l’huile de foie de morue. Si son goût vous rebute, rassurez-vous, cela veut dire que vos papilles gustatives fonctionnent bien . Sa saveur est effectivement repoussante, mais si vous pincez vos narines en avalant votre dose, son goût en sera très nettement estompé.
Je vais faire un petit aparté ici : on vante beaucoup les mérites du saumon pour sa teneur en vitamine D… mais la liste est longue des produits toxiques que les saumons d’élevage contiennent et des ravages que leur élevage intensif à causé sur l’environnement. Citons par exemple la chute ahurissante de la population de saumons sauvages.
Vous trouverez également en pharmacie et en magasins bio des compléments alimentaires à base d’huiles enrichies en vit D3.
Voici un excellent article de fonds sur le sujet (pp.7-8) qui prend en compte également le psychisme de l’individu pour expliquer les carences en vitamine D.
MYCOTHÉRAPIE
Les champignons sont fascinants : dépourvus de chlorophylle, ils ne peuvent être classés dans la famille des végétaux ; leurs parois n’étant pas constituées de cellulose mais de chitine, ils sont plus proches des insectes et des crustacés ; comme les animaux, ils stockent leur énergie sous forme de glycogène et se nourrissent de matières organiques… Il aura fallu attendre 1969 pour qu’on puisse enfin les classifier en leur créant un règne à part, celui du régne fongique dans lequel on trouve aussi les levures, les moisissures et la rouille (source : voir le livret de Jean-Patrick BONNARDEL dans « Pour aller plus loin »).
On ne s’étonnera pas alors de leurs vertues quasi magiques sur la santé. Des scientifiques prédisent d’ailleurs un grand avenir à la mycothérapie. Rappelons que les Chinois utilisent depuis plus de 2 000 ans des champignons dans leur pharmacopée.
En voici deux dont les bienfaits pour la santé ne cessent d’interpeller les Occidentaux. Toutefois, si vous êtes atteint d’une candidose, demandez son avis à un professionnel de santé avant d’en utiliser car ils pourraient bien fortifier ces intrus indésirables.
• Le chaga : ce champignon sibérien méconnu en France a été une grande découverte pour moi. C’est « par hasard » que je l’ai découvert dans une boutique spécialisée. La joie de la vendeuse quand elle vit mon choix me laissa d’abord perplexe, d’autant plus qu’elle me conseilla en même temps d’acheter un ouvrage sur la mycothérapie… M’étais-je fait avoir pour la énième fois ? Et bien non, aujourd’hui je peux la remercier en connaissance de cause : ce champignon est une vraie pépite. Pour la petite histoire, c’est grâce à l’écrivain russe Soljénitsine qu’on découvrit les vertues du chaga. En effet, dans son livre phare « Le pavillon des cancéreux » celui-ci rapporte les propos d’un cancérologue muté en Ouzbékistan qui, au fil de dizaines d’années de pratique, découvrit que les paysans du peuple local – les Khantis – ne développaient jamais de cancer. Il acquit la certitude que c’était lié au fait qu’ils buvaient tous une infusion à base de chaga (cf. JP Bonnardel).
Je dois par contre reconnaître que j’ai un peu de mal avec l’attribution « anticancérigène ». Je crois que la prise d’un aliment auquel on attribue cette vertue ne peut pas être efficace à elle seule : on devrait prendre en compte l’hygiène de vie de ceux qui le consomment avec succès, quel rapport ils entretiennent avec autrui, le monde, les animaux, la nature, quel est leur environnement ? Voici ce que dit au sujet de la prévention le cancérologue David Khayat : « Le cancer n’est pas une fatalité, dit-il. 65 % des cas sont dus à nos comportements : 30 % sont liés au tabac, 20 % à l’alimentation. Nous mangeons de plus en plus mal. L’américanisation de notre nutrition est un énorme facteur de risque. La prévention, ce sont les repas familiaux, à table, tranquilles, des aliments moins salés, moins sucrés, moins toxiques, avec moins de produits chimiques… Il faut jouer la variété, la saison, la diversité des aliments. Mangez des légumes, oui, mais bio ! » (source)
Parmi la longue liste des bienfaits reconnus du chaga, signalons qu’il est le champignon médicinal le plus actif pour réguler les problèmes induits par la fatigue et ses conséquences (troubles musculaires, alimentaires, cognitifs, psychologiques, etc.) car c’est un puissant stimulant de l’organisme. Stimulant ne veut pas dire excitant, bien au contraire, et c’est la reconstitution d’une bonne énergie de fonds qui vous pemettra d’avoir un sommeil plus réparateur. Il a également des propriétés anti-inflammatoires, il est le plus puissant antioxydant connu (deux fois plus que l’açai), réduit la glycémie, freine la glycation (facteur majeur du vieillissement humain), il est enfin un complément de choix pour les patients suivant une chimiothérapie car il permet la régénération des populations sanguines.
On peut se le procurer sous différentes formes. Si vous l’avez en poudre, veillez à le mélanger à de l’eau chaude pour en tirer meilleur partie : mettez de l’eau frémissante (pas bouillante) dans un petit thermos que vous mélangerez à 1 cac de chaga. Laissez infuser 20mn pour déguster ensuite votre breuvage par petites tasses tout au long de la matinée.
ATTENTION : si vous prenez des anticoagulants, si vous êtes diabétique, si vous êtes une femme enceinte, demandez l’avis de votre médecin avant d’en consommer car il peut interférer avec les médications anticoagulantes, l’insuline, etc.
Le chaga ou inonotus obliquus sur un bouleau, (c) Photo
Ceux qui connaissent la théorie des signatures selon laquelle l’apparence des végétaux est censée révéler leur usage et leur fonction, apprécieront la ressemblance entre la chaga et une tumeur.
• Le cordyceps : il fait partie des champignons favoris de la pharmacopée chinoise qui l’utilise pour redonner de l’énergie à l’organisme et le considère comme un tonique pour la longévité. Il booste d’ailleurs l’énergie des poumons mise à rude épreuve par les virus hivernaux. Il a des effets reconnus contre les problèmes d’impuissance, d’éjaculation précoce, de dyspareunie, d’acouphènes, de perte de mémoire, de confusion mentale, etc. On a d’ailleurs découvert en occident qu’il avait une fonction testostéronelike, ce qui confirme son intérêt pour lutter contre les troubles dépressifs car il acroît la production d’endorphines (régulatrices du stress). Si vous le consommez sous forme de poudre, vous constaterez avec plaisir son goût chocolaté.
• Citons enfin la levure de bière : parmi les nombreux nutriments qu’on y retrouve on ne parlera que des vitamines du groupe B qu’elle contient en quantités inégalées dans la nature, notamment la vitamine B12 qui n’est apportée que par certaines protéines d’origine animale (cf. le paragraphe plus haute sur la spiruline).
!! Comme la viande, elle comporte des purines. En cas d’insuffisance rénale, si vous êtes sujets à des crises de goutte ou souffrez du syndrôme du côlon irritable, demandez conseil à votre médecin avant d’en consommer.
LES PROBIOTIQUES
Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes vivants (bactéries, levures) que nous hébergeons sur notre peau, dans notre ssytème digestif, nos organes génitaux, etc. Celui qui se trouve dans nos intestins et surtout notre gros intestin est appelé microbiote intestinal ou « flore intestinale« .
Le microbiote intestinal joue un rôle essentiel dans la défense de notre organisme puisqu’il empêche les microbes de s’installer et stimule la formation du système immunitaire. Puisqu’il est mis à mal par le stress ambiant, la malbouffe, les résidus d’antibiotiques dans la nourriture, l’eau du robinet, etc. il nous faut rétablir son équilibre en prenant des prébiotiques et des probiotiques.
Les prébiotiques se trouvent dans les fruits, les légumes verts, les légumineuses et les céréales complètes. Outre le fait qu’ils potentialisent l’effet des probiotiques, ils réduisent l’inflammation de la paroi intestinale, augmentent l’absorption de certains minéraux, favorisent l’élimination des toxines, améliorent le transit intestinal, etc.
Les probiotiques (étymologiquement « en faveur de la vie ») se trouvent dans les produits lacto-fermentés, le miso (qui remplace le sel et contient aussi du fer, du zinc, des vitamines A, B, C,), le kombucha ou la choucroute, c’est-à-dire le choux blanc fermenté mais pas les saucisses, ni le jarret de porc… désolé😔 .
Vous pourrez trouver des probiotiques en pharmacie ou en magasins bio sous forme de gélules ou de poudre. Ils vous permettront eux aussi d’enrichir ou de renouveler votre microbiote. Toutefois, des études récentes confirment là encore que sans une alimentation saine, ces compléments n’ont pas beaucoup d’intérêt…
Les plus intéressants semblent être ceux qui comptent au moins 5 souches différentes, car les probiotiques sont comme nos sociétés, c’est leur diversité qui fait leur richesse.
A toutes fins utiles, on notera que les boissons sucrées et les boissons dites « light » – notamment celles à base de cola – détruisent le microbiote. Si ce dernier se reconstitue rapidement, la consommation régulière de ces boissons (a fortiori en période d’épidémie) ampute votre système immunitaire d’une de ses armes les plus importantes…
EN QUELLE QUANTITÉ ?
Sauf avis contraire d’un professionnel de santé, ne dépassez pas la dose recommandée, car en prendre plus ferait encourir des risques à votre santé, et dans tous les cas, si vous constatez l’apparition ou l’aggravation de symptômes préexistants, arrêtez votre cure et faites appel à un professionnel.
Pas la peine non plus de prendre tous les compléments en même temps, ce serait du gâchis. Nombre d’entre eux contiennent des nutriments en commun. Prenons par exemple la vitamine C : on en trouve dans la moringa, la spiruline, le fruit de l’églantier. Si vous prenez tous ces compléments à la fois, vous risquez de constituer des stocks excessifs pouvant occasioner troubles gastro-intestinaux, altérations des fonctions immunitaires, etc.
Autre point important : en faisant une cure d’un seul complément alimentaire à la fois, vous pourrez plus facilement constater les effets bénéfiques de celui-ci.
Avant de consommer un complément, prenez connaissance des bienfaits qui lui sont associés, car agir en conscience rendra votre démarche plus efficace. On a tendance à moquer dans nos sociétés ceux qui disent une prière avant d’entamer leur repas. Pourtant, ils ne font que manifester leur respect envers la vie. L’Homme moderne a oublié que pouvoir manger à sa faim tout au long de l’année était un phénomène très récent dans l’histoire de l’humanité.
Eprouver de la gratitude est très bon pour le moral aussi. Les non religieux pourront tout simplement prendre conscience de la chance qui est la leur avant de manger et pourquoi pas remercier l’animal dont ils s’apprêtent à consommer la chaire, ou même ressentir de la fascination face à la puissance du Soleil et de la Terre qui ont permis aux légumes de pousser.
« La conscience est probablement ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l’égard de la vie. »
Pierre Rabhi
BONUS
Voici ci-dessous des astuces qui, incorporées à votre hygiène de vie, vous permettront de préserver votre santé :
– Prenez l’habitude de laver votre nez avec du spray nasal à l’eau de mer ou encore mieux : utilisez un Lota Neti comme tous les yogis le font (voir ici comment faire). Nettoyer régulièrment vos fosses nasales et vos sinus préviendra leur encombrement par la pollution et les microbes.
– Recevez une séance de shiatsu : 2ème médecine au Japon, cette technique corporelle permet de contrer les effets du stress, de favoriser la circulation lymphatique… autant de bienfaits qui amélioreront les performances du votre système immunitaire. Je pratique également la réflexologie qui permet d’atteindre un état de relaxation profond (+d’info).
– Si vous n’avez pas de problèmes cardiaque, finissez votre douche en laissant couler de l’eau froide de la plante du pied gauche à l’intérieur de la jambe jusqu’au périnée, puis descendez jusqu’à la plante de votre pied droit. Les plus courageux pourront monter plus haut : l’eau froide active la circulation sanguine, facilite le retour veineux, grille des calories et tonifie la peau. Puis essuyez-vous vigoureusement avec une serviette, en frottant bien votre peau. Celle-ci est liée au méridien énergétique des poumons ainsi qu’au Wei Qi, l’énergie défensive de votre organisme. Vous allez alors stimuler le fonctionnement de votre système immunitaire. C’est d’autant plus important que les affections hivernales (grippe, toux, bronchite, etc.) touchent la sphère respiratoire.
POUR ALLER PLUS LOIN & SOURCES
– Jean-Patrick BONNARDEL, Cahier de mycothérapie, éditions Montagnole
Voici un petit livret très bien fait qui vous fera découvrir le monde passionant des champigons. Les bienfaits de nombreuses espèces y sont détaillés avec études scientifiques à l’appui. J’ai essayé de contacter la maison d’édition pour m’en procurer en vain, peut-être aurez-vous plus de chance que moi… Les Parisiens pourrront trouver le livret dans la boutique Thulasi, passage Brady (10è arrondissement)
– Laure MARTINAT, Immunité, maladies infectieuses et convalescence – Renforcer sa santé naturellement. Editions Quintessence.
« En s’appuyant sur l’hygiène de vie, la nutrition, la phytothérapie, la gemmothérapie, l’aromathérapie, l’apithérapie et d’autres pratiques complémentaires, l’auteure présente des informations très précises sur les remèdes, comment bien les choisir, le dosage, la posologie, les modalités d’utilisation, les précautions d’emploi, les contre-indications, etc. »
– Elaine N. MARIEB, Katja HOEHN, Anatomie et physiologie humaines, Pearson
Voici un ouvrage que tout étudiant en médecine, en pharmacie et en kynésithérapie a possédé. Il renferme une quantité d’informations ahurissante qui explique son poids (environ 5 kg !). En l’achetant, vous obtiendrez également un accès qui vous permettra de profiter de sa version numérique. Si au changement de votre ordinateur vous rencontriez des problèmes d’authorisation, l’assistance technique très pro viendra à votre secours, je peux en témoigner.
– Le site Darwin Nutrition propose des articles écrits par des experts ainsi que des podcast sur la nutrition en général.
– Dr Patrick GEPNER, Le corps humain pour les Nuls, First Editions
Rhumatologue, le docteur Gepner signe avec ce livre un ouvrage complet qui vous pemettra de mieux connaître votre corps, de vous familiariser avec le vocabulaire médical et de briller en société
– Dr. Jean-Pierre WILLEM, Alzheimer et odorat : quand les arômes restaurent la mémoire. Une piste pour le traitement. Editions Guy Trédaniel
On ne compte plus la quantité de légions d’honneur et autres médailles que ce médecin aurait dû recevoir eu égard à l’aide qui l’a apporté aux gens dans la souffrance de par le monde. Dans ce nouvel ouvrage il détaille des méthodes préventives face à Alzheimer (nutrition, huiles essentielles…).
Par ailleurs, vous trouverez en page 9 de cet excellent hors-série sur les huiles essentielles une interview passionante du Dr. Willem réalisée par Michel Odoul.
– Alix LEFIEF-DELCOURT, Le chlorure de magnésium, Leduc.s Editions
Ce petit livre très bien fait vous permettra de découvrir les nombreux bienfaits du magnésium sur votre santé.
– Yves REQUENNA, Marie BORREL, Le guide du bien-être selon la Médecine Traditionnelle Chinoise, Guy Trédaniel
Ce très bon livre vous donnera un large éventail d’exercices de Qi Gong, de méditation mais aussi de plantes à consommer en fonction des saisons.
– Les cahiers de sinobiologie de Jean Pelissier.
Ces cahiers que Jean Pelissier publient chaque mois représentent une somme d’informations impressionante. Toutes les disciplines de la médecine traditionnelle chinoise y sont abordées : acupuncture, pharmacopée, gestion des émotions, décodages des pathologies, etc. Vous pouvez télécharger un numéro gratuit ici. De plus, les fonds sont envoyés à l’association AIDE qui éduque des enfants à Ouagadougou.
Vous trouverez également sur le site de Jean Pélissier une foultitude de coffrets vous enseignant des méthodes bien-être vous permettant de rester en bonne santé.
– Pour en savoir plus sur la vitamine D, voici un site très complet : https://www.vitamined.net/vitamine-d-et-soleil/
– Internet regorge d’informations distillées par des annonceurs dont le but est avant tout de vendre leurs produits – et c’est bien normal. Difficile alors de savoir à quelles informations se référer. Anti-âge intégral est un site formidable écrit par des médecins qui utilisent les résultats d’études récentes pour étayer leurs articles tout en prenant en compte les médecines alternatives, une vraie pépite : voici un de leurs articles.
Copyright © 2021 Benjamin CURTET, praticien shiatsu, réflexologue et énergéticien, Paris